La compagnie
Créée de concert par Sarah Klénès – danseuse, auteure, compositrice, mezzo-soprano librement éclectique – et Géraldine Cozier – auteure, compositrice, soprano coloratur multifacettes –, la Compagnie Les Superluettes charme les tympans depuis le bel été 2007. Leurs créations entièrement a cappella sont le résultat d’un désir commun : celui de proposer une forme d’expression libre et proche du public tout en déshabillant l’amour tel un oignon dont le cœur peut révéler bien des secrets. Fougueuses et désopilantes, les Superluettes s’invitent joyeusement dans la rue, les grandes salles de spectacle, les petits cafés théâtres, les écoles, les chapiteaux et les jardins pour les oreilles des tou.te.s, dès 5 ans.
Chacun de leurs spectacles, reconnus par les Tournées Art & Vie, a tourné essentiellement en francophonie (plus de 160 spectacles en CC et festivals en arts de rue en Belgique, en France et au Luxembourg), a été soutenu et -pour certains- coproduit par le festival international des arts de la rue de Chassepierre.
« À l’origine du projet, nous nous sommes intéressées au « jukebox », à ces innombrables chansons, en français ou dans d’autres langues, qui sont imprimées en nous, de manière consciente ou non. Quelle que soit la culture, nous sommes arrivées au constat suivant : l’essentiel de ce répertoire universel parle d’amour. De là, nous avons joyeusement divagué:
(*) L’amour, c’est quoi au juste ? Dans tout le foutraque des pots d’échappements et d’échappatoires, dans ces jeux, ces divers-tissements, ces illusions… ? Comment va ton amour à toi ? L’amour en toi ? Comment se meut-il ? Où se cache-t-il ? De quoi se nourrit-il ? Est-ce un besoin, un risque ? Quelle est sa source ? Est-elle en danger comme notre nappe phréatique ? »
Les Superluettes, c’est donc cette question (*) en toile de fond portée par deux personnages burlesques aux regards complémentaires, opposés parfois, qui se bousculent…
La verte est émerveillée d’un bout de chiffon, voit la poésie partout et comme une balle magique passe du triste à la joie en un bond. Elle a le regard de l’enfant et le désordre chaotique d’une spontanéité débridée.
La rouge maîtrise et contrôle l’air qui rentre et qui sort, elle chérit le savoir et la perfection esthète. Elle souffle le chaud comme le froid au gré des peurs et de l’inconnu qui pourraient faire irruption.
Pour ce 4ème épisode de leur saga d’Amour, il est question d’amour propre, de confiance, de la quête et de l’expression de soi et de cette urgence de se réapproprier notre bonheur. Comment garder notre moteur intérieur allumé et ronronnant ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour « aimer bien/mieux » ?
La musique est un véritable outil d’harmonisation et d’unification. Notre travail vise à allier musique, danse et théâtre en vue d’inviter le spectateur à un voyage intérieur et d’éveiller son sens critique sur notre société et les étranges crises qu’elle traverse.
Au fil de ce spectacle, le public sera mis à contribution à maintes reprises, en voix et en mouvement, dans l’idée de se (re)mettre en mouvement, au-dedans comme au-dehors. Il sera convié à sentir et apprécier son appartenance à un tout, à éprouver notre tissu social commun, ce qui nous relie. Nous espérons ainsi proposer des alternatives aux paradigmes obsolètes de notre société pour reprendre nos vies en main et réinventer notre autonomie à nous rendre heureux.